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Ovaline – Chapitre 14 : Sexcam

Publié le lundi 22 décembre 2025 dans « Ovaline »


Ovaline – Chapitre 14
Ovaline – Chapitre 14 : Sexcam

Une semaine s’est écoulée.

Hier, j’ai passé la journée avec Alex. Le ciel était instable, lourd de nuages, traversé par des grondements lointains. Parapluie sous le bras, nous avons arpenté le vieux Chiang Mai, ce cœur historique aux ruelles étroites bordées de temples anciens et de maisons en teck aux façades sculptées. Les rues pavées bruissaient de vie, entre les marchands ambulants aux étals colorés, les moines en robes safran traversant la foule, et l’air chargé d’effluves d’épices et d’encens.

Nous avons traversé le Wat Phra Singh, l’un des temples majeurs de la ville, connu pour son chedi doré et pour abriter une statue du Bouddha particulièrement vénérée dans le nord de la Thaïlande. À l’intérieur, l’espace impose une forme de retenue, des bois sombre, des fresques anciennes, un silence religieux. Nous avons avancé sans nous attarder, attentifs à l’équilibre calme du lieu.

La pluie s’est soudain invitée, nous poussant à nous réfugier dans un café charmant niché dans une cour ombragée, où nous avons siroté un thé thaï glacé en écoutant l’averse marteler le toit de chaume.

Quand les gouttes ont cessé, nous avons repris notre balade, main dans la main. Le centre historique avait changé d’aspect, les sols encore humides, l’air plus frais, les couleurs plus nettes. Nous avons continué sans but précis, jusqu’à nous arrêter dans un restaurant végétarien. Nous avons partagé un pad thaï aux légumes croquants et aux cacahuètes grillées, des rouleaux de printemps frais au tofu croustillant, et un curry vert crémeux au lait de coco, relevé juste comme il faut.

Durant le repas, Alex m’a annoncé qu’il avait acheté un billet de train pour une semaine à Sukhothai et Ayutthaya, deux joyaux historiques classés au patrimoine mondial de l’UNESCO. Il partira dans deux jours pour explorer ces sites. Sukhothai abrite les ruines majestueuses de l’ancienne capitale du premier royaume siamois, avec ses temples en brique rouge et ses bouddhas élancés émergeant des jungles oubliées. Ayutthaya, elle, dévoile un ensemble grandiose de chedis effondrés et de palais en ruines, vestiges d’un empire florissant du XIVe au XVIIIe siècle. Il compte les photographier pour les comparer aux temples du Nord de la Thaïlande et achever son article pour le journal Le Temps.

Le soir, nous sommes allés au cinéma du Central Festival, immense centre commercial moderne de Chiang Mai, temple de la consommation avec ses boutiques de luxe, ses food courts animés et ses écrans géants. Nous y sommes allés avec ma nouvelle moto, une Yamaha Filano 125 cc, au design rétro qui évoque une Vespa italienne. Comme Alex est plus lourd que moi, je l’ai laissé conduire. Je suis montée derrière lui et, tout au long du trajet, je l’ai enlacé, les bras amoureusement serrés autour de sa taille. Parfois, je cajolais sa bite à travers son pantalon en lin, savourant le plaisir de le sentir bander comme un âne dans son caleçon.

Après le film, nous sommes rentrés chez moi, et nous avons fait l’amour avant de nous endormir.

*

Je me réveille au petit matin. Le soleil n’est qu’à peine levé et la chambre baigne encore dans la pénombre. Je suis blottie contre Alex, mon dos collé à son ventre. Son souffle chaud caresse ma nuque, et je sens sa bite énorme et dure pressée contre la raie de mes fesses, entre mes jambes. Je gémis doucement, m’étire, puis me retourne pour sceller mes lèvres aux siennes. Tandis que je passe tendrement une main dans ses cheveux ébouriffés, nos langues s’entremêlent dans un gémissement mutuel.

Entre deux coups de langue, je miaule comme un chat :

— Bonjour mon amour.

Je romps le baiser, puis laisse glisser ma langue sur sa gorge, sa poitrine, m’attardant sur ses tétons avant de descendre vers son ventre. Au moment où ma langue effleure son nombril, sa longue queue dure vient se frotter contre ma gorge et caresser ma joue. D’un mouvement de bouche, je l’engoule à moitié, gémissant de plaisir. Son gland énorme brûle ma langue, et je commence à le sucer, le téter, l’aspirer, tout en branlant sa verge d’une main, l’autre malaxant ses deux grosses boules rasées. Perdu dans l’ivresse du moment, Alex pousse en continu des râles de satisfaction.

Quelques minutes plus tard, au moment où la lumière matinale commence à inonder la chambre, il éjacule une quantité phénoménale de foutre dans ma bouche. J’avale tout par petites gorgées, au fur et à mesure que le sperme déferle, puis consciencieuse, je continue d’aspirer son gland avec des bruits de succion, jusqu’à vider complètement sa colonne.

Une fois que sa queue se ramollit dans ma main, je remonte mon visage vers le sien, le regarde droit dans les yeux et lui demande :

— Ça t’a plu, mon amour ?

En guise de réponse, il empoigne mes seins avec passion, plaque ses lèvres contre les miennes et glisse sa langue dans ma bouche encore chargée de foutre, m’embrassant profondément.

Soudain, mon téléphone sonne. Je regarde l’écran : c’est John. D’un doigt sur mes lèvres, j’invite Alex au silence et lui murmure :

— C’est mon sugar daddy. Je dois répondre. Ne parle pas s’il te plaît.

Puis je décroche :

— Allô, doudou.

À l’autre bout du fil, John répond :

— Bonjour ma jolie princesse, comment vas-tu ?

— Je vais bien mon doudou, et toi ?

— Ça va aussi. Tu es encore au lit ?

— Oui, je viens juste de me réveiller. Il est 6h30 ici.

— Je sais, je suis arrivé hier à Bangkok. Je n’ai pas bien dormi, je suis encore sous le coup du décalage horaire.

— C’est vrai mon doudou ! Quand viens-tu à Chiang Mai ?

— Pas avant la semaine prochaine. J’ai encore quelques affaires à régler ici.

Je me dis que ces « affaires » doivent surtout être quelques petites asiatiques à baiser…

— D’accord, je t’attends.

— Tu as reçu le dernier virement que je t’ai fait ?

— Oui, il y a trois jours, 1 500 dollars, merci John. Ça m’a grandement aidé. Tu sais que je me suis acheté une nouvelle moto avec, je t’ai envoyé les photos.

— Oui j’ai vu ma puce, elle est très belle. J’espère que tu es heureuse…

Quelques secondes passent avant qu’il me demande :

— Est-ce que je peux te voir ?

D’un simple geste de la main, je fais comprendre à Alex qu’il doit quitter le lit. Il obtempère sans discuter et va s’asseoir dans l’unique fauteuil de la chambre. Il respecte ma situation, dès le début de notre relation, je lui ai expliqué que j’avais un sugar daddy pour amant.

Une fois Alex sorti du champ de la caméra du téléphone, je me recouvre d’un drap blanc et j’active la vidéo. L’écran s’illumine, John apparaît. Il est nu, étendu dans son lit, sans chercher à dissimuler quoi que ce soit de son anatomie.

Il me dit :

— Tu es magnifique, princesse… Laisse-moi te voir nue.

Un peu gênée par le regard silencieux d’Alex, nu et installé confortablement dans mon fauteuil de lecture, je m’empare du trépied posé sur la table de nuit et y aimante mon smartphone. Puis je m’allonge, le dos calé contre deux oreillers empilés derrière moi. Lentement, je fais glisser le drap qui me couvre et m’expose nue à la caméra, que j’ai placée face à moi, près de mes pieds. John empoigne sa queue sombre et épaisse et commence à la branler lentement.

— Comme tu es belle ma princesse… Écarte les jambes, ma puce, branle-toi doucement… Rapproche un peu la caméra… Laisse-moi tout voir.

J’écarte les jambes, offrant à mon doudou une vue parfaite sur ma chatte rasée, et commence à me caresser. John, à l’écran, effectue des va-et-vient avec sa queue devenue énorme, poussant des râles sonores que j’entends distinctement.

Soudain, il m’ordonne :

— Va chercher un godemichet, ma puce, je veux te voir te l’enfoncer dans ta chatte.

Rapidement, je dépose le téléphone sur le lit, la caméra tournée vers le plafond, puis je me dirige vers l’armoire. J’ouvre l’un des grands tiroirs du bas, celui où je range mon matériel érotique. Je trifouille dedans et me saisis d’un godemichet qui a la texture et la consistance de la queue d’un Noir, grosse et veineuse.

Je retourne m’allonger sur le lit et me réinstalle confortablement, le dos appuyé contre deux oreillers. Je replace soigneusement la caméra, l’oriente vers moi, de manière à ce que John puisse voir mon entrejambe, mon ventre, mes seins et mon visage, sans rien perdre de mes réactions.

— Suce-le bien, ma puce, et imagine que c’est ma bite.

Je gémis en portant le jouet sexuel à ma bouche, le léchant sur toute sa longueur, bavant dessus pour bien l’humidifier. Puis je l’enfonce lentement dans mon vagin.

John pousse des soupirs étouffés :

— Humm, oui, c’est ça, enfonce-le bien… J’ai envie de te lécher le visage, de pétrir tes seins, de te bouffer la chatte et l’anus…

Dans le même temps, il branle sa queue. Ses deux boules rasées gonflées comme des calots se balancent de droite à gauche sur l’écran.

Je lui réponds, d’une voix douce et sensuelle, un brin enfantine, celle que j’utilise lorsque nous jouons à nos jeux coquins :

— Et moi mon doudou, j’ai envie que tu me prennes par derrière, puis que tu éjacules dans ma bouche… Je veux avaler ta jouissance…

Nous jouons ainsi plusieurs minutes, jappant, gémissant, râlant à l’unisson, jusqu’à ce qu’une vague de plaisir me submerge. Et soudain je me cambre, les cuisses serrées, le corps secoué de spasmes incontrôlables. Mon cri d’orgasme résonne dans la chambre, libérant toute la tension accumulée. Chaque muscle se contracte, chaque fibre vibre, comme si mon corps ne m’appartenait plus, emporté par un torrent de sensations. En même temps, John pousse un râle profond, son visage crispé par la jouissance. À l’écran, je le vois éjaculer abondamment, le sperme jaillissant en longs jets sur son ventre.

Nous restons un instant haletants, le cœur battant à l’unisson. Puis, lentement, un sourire naît sur nos lèvres, complice et satisfait.

Mon regard s’attarde sur la flaque de sperme dans le creux de son ventre et, d’une voix basse, je dis à John :

— Doudou, quand tu seras avec moi, j’avalerai tout.

— Je suis impatient de te voir, ma puce… Je te dirais quand j’arrive, dès que j’ai acheté mon billet d’avion. À bientôt ma princesse, je t’aime.

— Je t’aime aussi, mon doudou. À bientôt.

Je raccroche.

*

— « Mon doudou » ! T’es sérieuse ? Tu l’appelles « mon doudou » ?

— Oui, il aime bien ce surnom… et puis il ressemble à un ours avec sa peau mate, ses poils noirs et sa grosse queue.

Alex me rejoint sur le lit et s’allonge près de moi. Je sens aussitôt que son humeur a changé. Je le prends dans mes bras, dépose quelques baisers sur son visage.

— Tu es jaloux ? Tu veux que je t’appelle aussi « mon doudou » ?

— Non ça ira, merci !

Sa jalousie affleure, mêlée d’une légère irritation. Rien d’étonnant après la scène de sexcam qui s’est déroulée sous ses yeux. Pourtant, je l’avais prévenu dès le début ; il savait pour mon sugar daddy, et savait qu’il viendrait.

Je murmure :

— Mon amour, il faudra que tu libères la maisonnette avant ton départ pour les temples. John arrive la semaine prochaine, quand tu seras à Sukhothai et Ayutthaya…

— Oui, je sais. Ne t’inquiète pas, j’ai trouvé une charmante maison d’hôtes dans le même secteur. Je m’y installerai avant de prendre le train. De toute façon, je n’y resterai pas longtemps… En rentrant à Chiang Mai, il faudra que je pense à repartir en Suisse…

Par la fenêtre, des nuages s’amoncellent à l’horizon.

Il ajoute, avec un sourire un peu triste :

— Les vacances ne sont jamais éternelles. Il faudra que je boucle mon article, mes bagages… et que je reprenne le travail au journal.

Attristée, je le serre fort contre moi et baise son front :

— Et si je n’ai pas envie que tu repartes ?

Une ombre traverse son regard.

— Il faut que je rentre… mais peut-être que je reviendrai. On restera en contact.

Je ne réponds pas. Je me sens soudain lasse et triste.

Une larme silencieuse glisse le long de ma joue.

Fin de ce chapitre

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Le nombre total de chapitres du roman Ovaline reste encore inconnu : ce livre se construit au fil du temps, façonné par vos désirs et ceux de l’écrivaine. Laissez libre cours à votre imagination : dans les commentaires, partagez vos envies, vos fantasmes, vos suggestions de rencontres ou d’aventures érotiques. Peut-être retrouverez-vous vos scènes rêvées dans les chapitres à venir, tissés au fil des désirs et des confidences.



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