Dans le parcours semé d’incertitudes qu’est celui de l’écrivain en quête de publication, il existe désormais un outil pour y voir plus clair : l’ÉditScore. Conçu pour apporter une évaluation réaliste des chances d’un manuscrit d’être accepté par une maison d’édition professionnelle, ce score sur 100 permet d’anticiper les refus, de repérer les faiblesses d’un texte et de mieux préparer sa stratégie éditoriale.
ÉditScore : Évaluez votre manuscrit avant de l’envoyer aux éditeurs
Pourquoi un outil comme l’ÉditScore est-il nécessaire ?
Chaque année, les maisons d’édition reçoivent des milliers de manuscrits. Une écrasante majorité est refusée, parfois sans explication, souvent sans lecture complète. Pour les auteurs, cette sélection opaque engendre frustration, découragement et une perte considérable de temps. D’autant que ces refus ne disent rien sur la qualité réelle du texte, ni sur les améliorations à envisager.
C’est pour répondre à ce manque de lisibilité que l’équipe de Loumina a conçu l’ÉditScore : un indicateur objectif, structuré et accessible, qui permet d’évaluer un manuscrit avant qu’il ne soit soumis aux maisons d’édition – mais aussi, et surtout, avant d’investir davantage d’argent en le confiant à des bêta-lecteurs, des correcteurs ou d’autres services éditoriaux.
Qu’est-ce que l’ÉditScore ?
L’ÉditScore est un score sur 100 qui reflète les chances qu’un manuscrit soit accepté par une maison d’édition à compte d’éditeur. Il ne s’agit pas d’un simple « oui » ou « non », mais d’une évaluation nuancée, construite sur des critères éditoriaux concrets.
Pour établir cette note, plusieurs extraits du manuscrit sont sélectionnés aléatoirement. Ce choix aléatoire permet d’éviter tout biais : il ne suffit pas de peaufiner le premier chapitre pour convaincre – l’ensemble du texte doit tenir la route. Ces passages sont ensuite analysés selon plusieurs axes :
- La qualité de la langue : orthographe, grammaire, syntaxe, ponctuation – un texte truffé de fautes, même prometteur sur le fond, sera souvent disqualifié.
- Le style littéraire : richesse lexicale, fluidité, régularité du ton – des éléments qui forgent une « voix » d’auteur.
- La présentation : mise en page, structuration, numérotation des pages, clarté visuelle – ces détails, parfois négligés, comptent dans une première impression.
- La narration : rythme, cohérence interne, capacité à captiver dès les premières lignes.
- L’originalité et la pertinence éditoriale : un roman peut être bien écrit mais hors marché, ou au contraire répondre aux attentes d’un genre précis.
- L’image publique de l’auteur : car, aujourd’hui, un manuscrit ne se lit plus seulement en vase clos. Les maisons d’édition prennent aussi en compte votre présence en ligne, votre potentiel de communication et votre capacité à porter le livre.
Le résultat, exprimé en pourcentage, permet de se situer : un ÉditScore de 85 % indique un manuscrit jugé très prometteur, tandis qu’un score de 50 % met en lumière des lacunes sérieuses à retravailler.
Le seuil conseillé : 75 % minimum
Grâce à l’analyse de centaines de manuscrits, certains publiés, d’autres non, Loumina a pu établir un seuil indicatif : en dessous de 75 %, les chances de publication sont faibles, voire nulles dans les maisons d’édition les plus sélectives.Ce chiffre n’est pas une sentence, mais une alerte constructive. Il signifie qu’il est peut-être prématuré d’envoyer le texte tel quel, et qu’un travail de réécriture ou de relecture s’impose. C’est aussi un bon moment pour envisager une bêta-lecture, ou faire appel à un regard extérieur plus approfondi.
En revanche, au-dessus de 75 %, l’auteur peut aborder les soumissions avec davantage de confiance, sachant que son texte répond déjà aux exigences minimales du monde éditorial.
Pourquoi prendre en compte la visibilité de l’auteur ?
Il serait idéal que seul le texte parle. Mais aujourd’hui, la réalité de l’édition impose de considérer aussi le profil de l’auteur. Un bon manuscrit porté par un auteur visible, actif sur les réseaux ou déjà suivi par une communauté, aura plus de chances de convaincre un éditeur qu’un texte tout aussi bon signé par un auteur totalement inconnu.
Les éditeurs ne se contentent plus d’aimer un livre : ils doivent croire en son potentiel commercial. Et cela passe aussi par la capacité de l’auteur à promouvoir son ouvrage, à participer à des salons, à alimenter une communication, à entretenir un lien avec ses lecteurs.
C’est pourquoi une personnalité publique – actrice, chanteur, footballeur, influenceur ou présentateur TV – se verra souvent publiée d’office, sans même que la qualité littéraire de son texte soit jugée prioritaire. Pourquoi ? Parce qu’elle dispose déjà d’une masse de fans, de centaines de milliers (ou millions) de followers, et surtout d’un réseau d’influence bien établi : relations dans les médias, connexions dans le monde culturel, accès direct aux maisons d’édition par le biais d’agents, d’amis, ou de relations professionnelles.
Dans un tel cas, la publication est une formalité ; le livre sera vendu avant même d’être écrit, souvent préacheté par des distributeurs, car son potentiel marketing est garanti.
Bien sûr, cela ne signifie pas que tout auteur inconnu est condamné. Mais cela montre à quel point la visibilité publique est devenue un critère d’évaluation secondaire mais décisif. L’ÉditScore en tient compte, sans favoritisme, pour refléter au mieux les critères de sélection réels du monde éditorial actuel.
L’ÉditScore : un outil de lucidité, pas un oracle
L’ÉditScore ne garantit pas une publication. Il ne remplace ni le regard d’un éditeur, ni l’expérience d’une vraie lecture complète. Mais il offre ce que peu de services proposent aujourd’hui : un diagnostic rapide, neutre et structurant, qui permet à l’auteur de savoir où il en est, et ce qu’il peut encore améliorer.
Dans un monde où l’offre littéraire explose, se démarquer nécessite plus que du talent. Il faut de la stratégie, de la clarté, de la rigueur. L’ÉditScore est un outil d’autonomie éditoriale : un miroir réaliste tendu à l’auteur avant la grande aventure des soumissions.
Vous avez terminé votre roman ? Testez-le avec l’ÉditScore avant envoi.
Dans quel ordre travailler son manuscrit après le point final ?
Une fois le mot "fin" posé sur un roman, l’auteur se retrouve souvent face à un vide méthodologique : que faire ensuite ? Dans quel ordre améliorer, vérifier, faire relire, envoyer ? Chez Loumina, nous conseillons une approche progressive et structurée, pensée pour éviter les dépenses inutiles et mieux cerner les priorités.
Commencer par l’ÉditScore
La première étape idéale est de faire évaluer votre manuscrit avec l’ÉditScore. Cet outil offre un diagnostic objectif et rapide, fondé sur des critères éditoriaux précis. Il vous permet de savoir si votre roman est déjà apte à séduire une maison d’édition, ou s’il nécessite un travail de fond. Cette évaluation vous évite d’investir trop tôt dans des services coûteux (correction, bêta-lecture, impression), alors que le texte pourrait encore présenter des faiblesses majeures.
Et si votre ÉditScore dépasse 75 %, bonne nouvelle : vous n’aurez sans doute pas besoin de recourir à un correcteur professionnel ni à des bêta-lecteurs. Votre manuscrit est déjà jugé solide. C’est donc du temps, de l’énergie et de l’argent économisés – tout en vous offrant une meilleure sérénité au moment d’envoyer votre texte aux éditeurs.
Faire appel à un correcteur professionnel
Si votre ÉditScore se situe dans une fourchette moyenne à élevée, mais que des remarques sont formulées sur la qualité de la langue, il peut être pertinent de recourir à un correcteur professionnel. Celui-ci interviendra sur l’orthographe, la syntaxe, la ponctuation et la fluidité générale, tout en respectant votre style. Ce travail améliore considérablement la lisibilité du manuscrit et renforce votre crédibilité auprès des éditeurs.
Solliciter un ou plusieurs bêta-lecteurs
Une fois le texte corrigé, vient le moment d’obtenir un regard extérieur sur le fond. Les bêta-lecteurs – qu’ils soient professionnels ou passionnés – vous aideront à identifier les forces et faiblesses narratives : cohérence de l’intrigue, profondeur des personnages, rythme du récit, émotion transmise. Leurs retours peuvent vous permettre de peaufiner votre manuscrit avec justesse, avant le grand saut.
Envoyer le manuscrit aux maisons d’édition
Ce n’est qu’après avoir franchi toutes ces étapes que le moment est venu d’envoyer votre roman aux maisons d’édition. Votre texte aura alors bénéficié d’un regard critique, d’une correction sérieuse, et d’une maturation complète. Vous ne présenterez pas un projet fragile ou brouillon, mais un manuscrit solide, professionnel, prêt à être défendu… et publié.
