Les maisons d’édition à compte d’éditeur : La personne du comité de lecture en charge de l’évaluation de votre manuscrit se lassera rapidement de sa lecture et émettra un avis négatif si son œil bute et saigne à chaque fois qu’il glisse sur un mot mal écrit ou sur un verbe mal accordé !
L’autopublication : Vous êtes dans l’obligation de fournir à votre lectorat un roman dûment corrigé si vous voulez que son expérience de lecture soit optimale et recevoir un avis positif sur les plateformes d’autoédition !
Rédiger un manuscrit est une étape cruciale pour tout écrivain, mais le processus ne s’arrête pas là. La correction de votre roman est essentielle pour transformer un brouillon en un texte clair, cohérent et publiable. On ne le dira jamais assez : il est vital d’apporter un manuscrit au préalable un minimum corrigé pour avoir une chance d’être lu par une maison d’édition sérieuse, même si celle-ci fignolera la correction avant la publication de votre roman. Dans cet article, nous examinerons les étapes clés pour faire corriger un manuscrit, les différents types de corrections, et les ressources disponibles pour obtenir une relecture de qualité.
Si la correction d’un manuscrit consiste à éliminer les fautes d’orthographe d’un manuscrit, elle peut aussi permettre d’améliorer le style, de clarifier les idées, et de rendre le texte plus agréable à lire. Même les auteurs chevronnés peuvent manquer de recul sur leur propre travail. Une correction minutieuse garantit que le manuscrit répond aux attentes du lectorat et respecte les standards éditoriaux, surtout ceux des maisons d’édition à compte d’éditeur.
2. Différents types de corrections
Il existe plusieurs niveaux de correction, chacun ayant un objectif spécifique :
a) La correction orthographique et grammaticale
La correction orthographique et grammaticale est l’étape de base pour assurer la lisibilité et le professionnalisme d’un manuscrit. Cette phase vise à éliminer toutes les erreurs d’orthographe, de grammaire, de conjugaison et de ponctuation qui pourraient distraire le lecteur ou nuire à la crédibilité de l’auteur, surtout auprès des comités de lecture des maisons d’édition si votre but est de leur soumettre votre manuscrit. Passons en revue les aspects clés de cette correction :
Orthographe : Les fautes d’orthographe, qu’elles soient dues à des erreurs de frappe ou à une méconnaissance des règles, sont souvent les plus visibles pour le lecteur. La correction orthographique s’appuie sur des dictionnaires complets pour repérer les mots mal orthographiés ou inconnus.
Grammaire : Les erreurs grammaticales peuvent inclure des problèmes d’accord (sujet-verbe, nom-adjectif), de structure de phrase ou d’emploi des temps verbaux. Une grammaire correcte garantit une expression claire et précise.
Conjugaison : Les fautes de conjugaison, comme l’emploi incorrect des modes (indicatif, subjonctif) ou des temps (passé simple, imparfait), peuvent altérer le sens du texte. Une correction rigoureuse vérifie la cohérence des verbes dans leur contexte.
Ponctuation : Une ponctuation correcte facilite la lecture et évite les malentendus. Cela inclut l’emploi des virgules, points, tirets, guillemets et autres signes de ponctuation selon les conventions typographiques.
La correction orthographique et grammaticale est une étape indispensable pour tout auteur. Elle constitue la fondation d’un manuscrit de qualité, préparant le terrain pour les phases ultérieures de correction stylistique et structurelle.
Cette phase se concentre sur l’amélioration du style d’écriture. Elle englobe plusieurs aspects, tels que :
La fluidité des phrases : En travaillant sur la longueur et la structure des phrases, on évite les tournures lourdes ou maladroites. Des phrases plus courtes peuvent rendre le texte plus dynamique, tandis que des phrases plus longues, bien équilibrées, apportent une certaine profondeur.
La réduction des répétitions : Répéter des mots ou des expressions peut ennuyer le lecteur. La correction stylistique propose des synonymes ou reformule les idées pour maintenir l’intérêt.
L’harmonisation du ton : Que ce soit un style formel, familier ou poétique, la correction stylistique assure une cohérence dans le ton et l’approche adoptée tout au long du texte.
L’enrichissement du vocabulaire : En remplaçant les mots vagues ou génériques par des termes précis et imagés, le texte gagne en impact et en originalité.
La réduction des clichés : Cette phase identifie et élimine les expressions trop banales pour préférer des formulations originales et percutantes.
L’équilibre narratif : Dans le cas des romans ou récits, la correction stylistique veille à ce que le rythme et les descriptions soient adaptés au genre et à l’intrigue.
En somme, la correction stylistique ne se limite pas à une simple reformulation ; elle vise à transformer un texte fonctionnel en une œuvre captivante et raffinée.
c) La révision structurelle
La révision structurelle est une étape cruciale pour assurer la cohérence et l’efficacité de l’organisation globale du manuscrit. Nous avons listé pour vous les principaux éléments qu’elle prend en compte :
L’organisation des chapitres et des sections : Cette étape consiste à vérifier que les chapitres ou parties du texte sont disposés dans un ordre logique. Dans un roman, par exemple, cela implique de s’assurer que les événements se succèdent de manière cohérente et que les retournements de situation arrivent aux moments opportuns. Pour un essai ou un texte argumentatif, les idées doivent s’enchaîner harmonieusement pour renforcer le discours.
La gestion des transitions : Les passages entre les différents chapitres ou sections doivent être fluides et naturels. Une bonne transition permet au lecteur de naviguer sans confusion ni rupture brutale dans le rythme.
L’équilibre entre les parties : Certaines sections peuvent être surdéveloppées tandis que d’autres manquent de profondeur. La révision structurelle veille à ce que chaque partie du texte reçoive une attention appropriée pour garantir un ensemble homogène.
La clarté des objectifs narratifs ou argumentatifs : Dans un récit, les motivations des personnages doivent être limpides et bien justifiées, tandis que dans un texte informatif ou argumentatif, les points-clés doivent être présentés de manière claire et convaincante.
La suppression des redondances : Des passages ou des idées répétés peuvent alourdir le texte. Cette phase identifie et élimine les doublons pour renforcer l’efficacité du message.
Le respect du rythme : Un bon manuscrit alterne des moments d’intensité et des phases plus calmes pour maintenir l’intérêt du lecteur. La révision structurelle aide à réguler ces variations pour une lecture agréable.
Comme vous l’avez compris, la révision structurelle est un travail de fond qui demande un regard critique et une vision d’ensemble. Elle peut parfois conduire à des changements significatifs, comme la réécriture de certaines parties ou le déplacement de chapitres entiers. Bien que cette étape puisse sembler exigeante, elle est essentielle pour produire un manuscrit solide et engageant.
d) La vérification factuelle
La vérification factuelle est une étape indispensable, en particulier pour les ouvrages non fictionnels, mais elle peut aussi être pertinente pour des fictions comportant des éléments historiques ou scientifiques. Voici les principaux aspects de cette phase :
Vérification des données chiffrées : Les statistiques, dates, pourcentages et autres chiffres doivent être exacts et provenir de sources fiables. Une erreur dans ce domaine peut entacher la crédibilité de l’ensemble de l’ouvrage.
Authenticité des citations : Les citations de personnalités ou d’œuvres doivent être présentées fidèlement, avec leur source clairement identifiée. Cela inclut également les citations en langues étrangères qui doivent être correctement traduites et contextualisées.
Précision des faits historiques : Pour les romans historiques ou les essais, il est essentiel que les événements, personnages et contextes soient présentés avec exactitude. Cela implique une recherche approfondie dans des documents académiques ou des ouvrages de référence.
Vérification scientifique ou technique : Dans les ouvrages traitant de thèmes scientifiques ou techniques, il est important de consulter des experts ou des publications reconnues pour valider les informations présentées.
Cohérence interne : Même dans une fiction, les éléments doivent rester logiques. Par exemple, si un personnage est censé voyager entre deux villes en une journée, les distances et moyens de transport doivent être plausibles.
Respect des droits d’auteur : Lorsque des images, des tableaux ou des extraits sont inclus dans le manuscrit, il faut s’assurer que les droits d’utilisation sont respectés.
La vérification factuelle demande rigueur et patience. Elle permet non seulement de garantir l’exactitude des informations, mais aussi de renforcer la confiance du lecteur envers l’auteur et son travail.
3. Faire une auto-correction
Avant de faire appel à un professionnel, il est judicieux de réaliser une auto-correction. Voici quelques conseils pour effectuer cette étape efficacement :
Prenez une pause : Laissez reposer votre manuscrit pendant quelques jours ou semaines. Cela vous permettra de le relire avec un regard neuf.
Utilisez des outils de correction automatique : Des logiciels comme Antidote ou Grammarly peuvent vous aider à détecter les fautes. Mais n’oubliez pas que ces outils ne remplacent pas l’expertise d’un humain.
Imprimez votre manuscrit : Lire sur papier facilite souvent la détection des erreurs. Papier / crayon forment un bon duo pour une correction efficace.
Relisez à voix haute : Cette technique aide à identifier les phrases maladroites ou trop longues.
4. Faire appel à un professionnel
Une fois l’auto-correction terminée, il est conseillé de faire appel à un professionnel de la correction. Voici les différentes options disponibles :
a) Correcteurs et relecteurs
Les correcteurs se concentrent principalement sur les fautes linguistiques, tandis que les relecteurs examinent aussi le style et la cohérence.
b) Éditeurs
Les éditeurs peuvent proposer une correction approfondie, y compris une révision structurelle et stylistique. Ils travaillent souvent en collaboration avec l’auteur pour améliorer le texte.
c) Bêta-lecteurs
Les bêta-lecteurs sont des lecteurs amateurs ou professionnels qui donnent un retour global sur le manuscrit. Ils peuvent signaler des incohérences ou des passages peu clairs.
5. Où trouver des services de correction ?
a) Plateformes en ligne
Dans l’univers de l’édition moderne, de nombreuses plateformes en ligne offrent des services de correction pour les auteurs souhaitant améliorer leur manuscrit. Ces plateformes sont souvent des solutions pratiques et accessibles pour obtenir des retours professionnels ou semi-professionnels sans avoir à engager directement un correcteur. Voici quelques exemples de ce qu’elles peuvent proposer :
Services automatisés : Des outils comme Grammarly, ProWritingAid ou Antidote permettent de détecter les erreurs orthographiques, grammaticales et stylistiques. Bien qu’ils ne remplacent pas l’expertise humaine, ils peuvent être utiles pour une première passe de correction rapide. Certains de ces outils incluent également des suggestions stylistiques basées sur des algorithmes avancés.
Plateformes de freelances : Des sites comme Upwork, Fiverr ou Malt permettent de trouver des correcteurs indépendants. Vous pouvez consulter leurs profils, lire les avis de précédents clients, et choisir un correcteur en fonction de votre budget et de vos besoins.
Réseaux spécialisés : Des plateformes comme Scribendi, Reedsy ou TextMaster se concentrent sur les services liés à l’écriture et à la correction. Ces sites mettent en relation des auteurs avec des correcteurs professionnels expérimentés dans des domaines variés, tels que la fiction, les essais académiques ou les contenus marketing.
Communautés d’écrivains : Certains sites ou forums dédiés aux auteurs, comme Scribophile ou Wattpad, proposent des systèmes d’échange de relectures. Vous pouvez partager votre manuscrit avec d’autres auteurs et recevoir des critiques constructives en retour. Ce système collaboratif est idéal pour obtenir un regard extérieur gratuit ou à moindre coût.
Applications mobiles : Certaines applications, disponibles sur smartphone, permettent de corriger rapidement des textes courts ou de scanner des extraits de manuscrits. Ces outils sont pratiques pour des ajustements ponctuels.
Tarifs adaptés et options personnalisées : Les plateformes en ligne offrent souvent des forfaits adaptés à la longueur et à la complexité du manuscrit. Certaines proposent des services supplémentaires, comme la mise en page, la relecture en plusieurs langues, ou des retours approfondis sur le contenu et la structure.
En utilisant ces plateformes, il est essentiel de bien définir vos attentes et de lire les avis ou échantillons des correcteurs pour garantir une collaboration fructueuse. Toutefois, il convient de garder à l’esprit que ces solutions complémentaires ne remplacent pas toujours une correction humaine approfondie et personnalisée, notamment pour les manuscrits complexes ou destinés à une publication professionnelle.
b) Associations et collectifs
Les associations et collectifs d’écrivains jouent un rôle précieux dans l’amélioration des manuscrits. Ces structures offrent un espace d’échange, de partage et de soutien pour les auteurs, qu’ils soient débutants ou confirmés. Nous vous présentons ci-dessous les principales opportunités qu’elles peuvent offrir :
Ateliers d’écriture et de relecture : De nombreuses associations organisent des ateliers où les membres peuvent présenter leur travail et recevoir des retours constructifs. Ces séances collectives permettent d’identifier les points forts et les faiblesses du texte tout en bénéficiant d’une variété de perspectives.
Réseau de bénévoles : Certains collectifs disposent de bénévoles expérimentés dans la relecture et la correction. Ces services, souvent gratuits ou à prix modique, sont idéaux pour les auteurs disposant d’un budget limité.
Partage de ressources : Les associations mettent souvent à disposition des guides, des outils et des contacts utiles pour aider les écrivains à améliorer leur travail. Cela inclut des listes de correcteurs professionnels recommandés ou des informations sur les pratiques du secteur.
Soutien moral et motivation : Faire partie d’un collectif permet de briser l’isolement souvent ressenti par les auteurs. Les membres s’encouragent mutuellement à avancer dans leurs projets et à surmonter les éventuelles difficultés.
Relectures croisées : Certains collectifs instaurent des systèmes de relecture mutuelle, où les auteurs échangent leurs manuscrits pour se corriger les uns les autres. Cette approche favorise une entraide réciproque tout en enrichissant le regard critique des participants.
Accès à des événements : Les associations organisent fréquemment des conférences, des rencontres avec des professionnels de l’édition ou des lectures publiques. Ces événements permettent de présenter son travail et de recevoir des retours de la part d’un public varié.
Adhérer à une association ou un collectif représente donc une opportunité enrichissante pour les écrivains, tant sur le plan technique que personnel. Ces structures, souvent animées par une passion commune pour l’écriture, constituent un soutien précieux pour perfectionner un manuscrit et progresser dans son parcours littéraire.
c) Réseaux sociaux
Les réseaux sociaux constituent une ressource sous-estimée mais très efficace pour les auteurs cherchant à faire corriger leur manuscrit. Avec des millions d’utilisateurs actifs chaque jour, ces plateformes offrent une visibilité et une interconnexion sans précédent. Voici comment les exploiter :
Groupes d’écrivains : Facebook, Reddit et LinkedIn abritent de nombreux groupes dédiés à l’écriture. Ces communautés permettent de partager des extraits de manuscrits, de poser des questions, ou de demander des retours constructifs. Les membres, souvent passionnés par l’écriture, sont généralement enclins à prodiguer des conseils ou à suggérer des améliorations.
Relecture collaborative : Des plateformes comme Discord proposent des serveurs spécifiques où les auteurs peuvent s’entraider en relisant mutuellement leurs textes. Ce système favorise une collaboration dynamique et interactive.
Recherche de professionnels : Sur Instagram, Twitter ou TikTok, de nombreux correcteurs et éditeurs partagent leur expertise. Les hashtags comme #relecture, #correctionmanuscrit ou #écriture permettent de trouver des professionnels prêts à offrir leurs services.
Partage d’expériences : En suivant des auteurs ou des correcteurs, vous pouvez accéder à des contenus inspirants et des conseils pratiques sur l’amélioration de manuscrits. Ces interactions permettent de découvrir des astuces ou des outils adaptés à vos besoins.
Feedback immédiat : Publier un extrait court sur des plateformes comme Twitter ou Instagram peut offrir une rétroaction instantanée de la part de votre audience. Cela permet de tester la réception de certaines idées ou de styles avant de finaliser votre travail.
Accès à des ateliers virtuels : De nombreux auteurs organisent des lives ou des webinaires sur les réseaux sociaux. Ces sessions interactives sont idéales pour poser des questions et obtenir des conseils personnalisés.
Malgré leur potentiel, il est important de rester vigilant sur ces plateformes : évitez de partager des portions trop longues de votre manuscrit pour protéger vos droits d’auteur, et soyez attentif à la qualité des retours, qui peut varier selon les utilisateurs. En utilisant stratégiquement les réseaux sociaux, les auteurs peuvent accélérer l’amélioration de leur manuscrit tout en bénéficiant d’un soutien collectif.
6. Combien coûte une correction professionnelle ?
Le coût d’une correction varie en fonction du type de service et de la longueur du manuscrit. En général, les prix sont exprimés par mot ou par page. Voici une estimation moyenne :
Correction orthographique : 0,01 à 0,05 € par mot ;
Voici quelques conseils pour tirer le meilleur parti d’un correcteur :
Communiquez clairement vos attentes : Précisez le type de correction souhaité et les points particuliers à surveiller.
Fournissez un manuscrit propre : Un texte déjà relu et formaté est plus facile à corriger.
Soyez ouvert aux critiques : Les retours du correcteur sont destinés à améliorer votre texte, même s’ils peuvent parfois être difficiles à entendre.
8. Utiliser des logiciels de correction
Les logiciels de correction sont devenus des outils incontournables pour les auteurs cherchant à améliorer rapidement et efficacement leur manuscrit. Bien qu’ils ne remplacent pas une correction humaine approfondie, ils offrent une solution pratique pour une première passe de relecture. Voici les principales caractéristiques et avantages de ces outils :
Correction orthographique et grammaticale : La plupart des logiciels, comme Antidote, Grammarly ou ProWritingAid, sont conçus pour détecter et corriger les erreurs courantes d’orthographe, de grammaire, de conjugaison et de ponctuation. Ils proposent souvent des suggestions contextualisées, aidant l’auteur à comprendre ses erreurs.
Amélioration stylistique : Certains outils vont au-delà des corrections techniques et offrent des conseils pour épurer le style, simplifier des phrases complexes ou éliminer les répétitions. Par exemple, ProWritingAid analyse la lisibilité et la variation des phrases, tandis qu’Antidote propose des synonymes et des formulations alternatives.
Personnalisation : De nombreux logiciels permettent de configurer les paramètres selon vos besoins. Par exemple, vous pouvez adapter les suggestions à un public cible, choisir un registre de langue particulier ou ignorer certains types d’erreurs.
Compatibilité multi-plateformes : Ces outils fonctionnent sur différents supports, notamment les ordinateurs, tablettes et smartphones. Ils sont souvent intégrés à des logiciels d’écriture comme Microsoft Word, Google Docs ou Scrivener, facilitant leur utilisation.
Rapports détaillés : Certains logiciels, comme ProWritingAid, génèrent des rapports détaillés sur les forces et faiblesses du manuscrit. Ces analyses incluent des statistiques sur les longueurs de phrases, l’usage des adverbes ou la fréquence des dialogues.
Limites des logiciels de correction
Malgré leurs nombreux avantages, ces outils ont certaines limites qu’il est important de connaître :
Manque de compréhension contextuelle : Les logiciels peuvent ne pas toujours saisir les subtilités du contexte, ce qui peut conduire à des suggestions inappropriées.
Dépendance à des règles fixes : Les algorithmes appliquent des règles standard qui ne tiennent pas toujours compte des nuances stylistiques ou des choix d’écriture de l’auteur.
Correction incomplète : Les logiciels ne remplacent pas un regard humain pour les corrections structurelles ou la vérification factuelle.
Coût : Bien que certains outils soient gratuits, les versions complètes ou premium, qui offrent des fonctionnalités avancées, peuvent être onéreuses.
Astuces pour utiliser efficacement les logiciels de correction
Utilisez plusieurs outils : Chaque logiciel a ses points forts. Par exemple, combinez Antidote pour les corrections en français et Grammarly pour les textes en anglais.
Complétez par une relecture humaine : Même après avoir utilisé un logiciel, il est essentiel de relire manuellement votre manuscrit ou de le faire corriger par un professionnel.
Explorez les paramètres avancés : Prenez le temps de personnaliser les paramètres pour maximiser la pertinence des suggestions.
Utilisez-les comme outil d’apprentissage : Les explications fournies par les logiciels peuvent vous aider à progresser en écriture en comprenant mieux vos erreurs récurrentes.
En somme, les logiciels de correction sont des alliés précieux pour améliorer la qualité de votre manuscrit. Toutefois, ils doivent être considérés comme des compléments à une correction humaine, surtout si votre objectif est une publication professionnelle.
9. Intégrer les corrections
Une fois les corrections reçues, prenez le temps d’examiner chaque suggestion. Voici quelques astuces pour bien intégrer les modifications :
Travaillez par section : Relisez et appliquez les corrections chapitre par chapitre.
Gardez une copie de l’original : Cela permet de revenir en arrière si une correction ne convient pas.
Faites une dernière lecture : Après avoir intégré toutes les corrections, relisez votre manuscrit dans son intégralité.
10. À vous de décider !
Faire corriger un manuscrit est une étape incontournable pour tout écrivain sérieux. Que vous choisissiez de le faire vous-même, de solliciter l’aide de bêta-lecteurs, ou de confier cette tâche à des professionnels, une correction approfondie améliorera considérablement la qualité de votre texte. Investir du temps et des ressources dans cette étape est un choix judicieux qui augmentera vos chances de succès, que ce soit pour une publication traditionnelle ou en autoédition.
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