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Ovaline – Chapitre 1 : Soirée parfumée sur la vieille ville

Publié le samedi 21 juin 2025 dans « Ovaline »


Ovaline – Chapitre 1
Ovaline – Chapitre 1 : Soirée parfumée sur la vieille ville

Je m’appelle Ovaline Chaidee. J’ai 22 ans. Je suis thaïlandaise. J’ai grandi dans les ruelles sinueuses de Chiang Mai, cette ville du nord de la Thaïlande où chaque pierre, chaque souffle d’air raconte une histoire ancienne. Ici, durant la saison des pluies, les nuits ne ressemblent à aucune autre. Elles sont enveloppées d’un parfum subtil de jasmin et de bois de santal, bercées par le chant lointain des moines au temple et le bruissement des feuilles de bananier caressées par la brise.

Ce soir, comme tant d’autres, je suis seule sur la terrasse de ma maison traditionnelle en bois. Pieds nus sur les lames humides, je regarde la pluie de mousson tomber en silence entre les lanternes. Leurs reflets tremblent sur les murs, comme des souvenirs qu’on n’arrive pas à fixer. Tout est calme, et pourtant, rien ne dort vraiment.

Ma demeure se niche au cœur de la vieille ville, faisant partie d’un ensemble de huit maisons traditionnelles protégées par un mur d’enceinte ancien. Ce petit havre de paix, avec ses toits de tuiles rouges et ses jardins intérieurs, préserve l’âme authentique de Chiang Mai malgré l’effervescence moderne qui l’entoure. Derrière ces murs, le temps semble suspendu, comme si les siècles d’histoire imprégnaient encore chaque pierre, chaque poutre de bois précieux.

Ma vie ici est un équilibre entre tradition et modernité. Je travaille la journée dans une galerie d’art qui a pignon sur rue, entourée de sculptures en bois et de peintures inspirées des mythes thaïs. En fin d’après-midi, j’aime me perdre dans les marchés colorés, où les étals regorgent de fruits exotiques, d’épices et de tissus soyeux, autant pour le plaisir des yeux que pour y faire mes courses. Le soir, je sors tôt pour dîner, profitant de l’animation discrète des rues, mais je préfère rentrer avant que la nuit ne s’étire trop.

Je porte une robe légère en coton couleur crème, dont le tissu souligne la rondeur de mes seins et effleure la silhouette de mes hanches. Mes épaules dénudées laissent la peau respirer, dévoilant une invitation subtile à la caresse du vent. Mes cheveux noirs sont attachés en un chignon lâche, et mes doigts jouent machinalement avec un collier en argent que ma grand-mère m’a offert. Ce bijou est mon talisman, un lien avec mes racines et mes rêves.

La pluie s’interrompt brusquement, laissant place à un silence chargé d’attente. Le souffle frais de la nuit caresse ma peau, réveillant en moi une énergie secrète. Sans réfléchir, je laisse mes doigts glisser le long de ma robe légère, la soulevant lentement, presque avec révérence. Mes mains trouvent le tissu délicat de ma culotte que je retire doucement, sentant la fraîcheur de l’air se mêler à la chaleur qui monte en moi.

Je porte alors la culotte à mon nez, inspirant profondément ce parfum intime, chargé de mes désirs et de mes secrets. L’odeur m’enveloppe, éveillant des sensations enfouies, avant que je ne la laisse tomber avec nonchalance sur un fauteuil en rotin, comme un symbole de cette liberté retrouvée.

Envie de m’aérer l’esprit et excitée par le fait d’être nue sous ma jupe, je décide de sortir faire un tour dans les ruelles tortueuses du vieux Chiang Mai. La nuit y est douce, les lampions suspendus aux façades des maisons en bois diffusent une lumière chaude et tamisée. Les odeurs d’encens, de fleurs et d’épices flottent dans l’air, mêlées aux murmures lointains de la ville qui ne dort jamais vraiment.

Alors que je marche, le son d’une musique lointaine m’attire. Des notes de khên, cet instrument traditionnel du nord-est, s’élèvent depuis un café caché derrière une rangée de bougainvilliers. Je m’approche, attirée par la chaleur humaine qui émane de ce lieu. Les rires, les conversations en thaï et en anglais se mêlent, créant une atmosphère vibrante et accueillante.

À peine ai-je franchi le seuil, je m’installe à une table voisine lorsqu’un jeune homme, assis seul non loin de là, capte aussitôt mon regard. Il doit avoir dans les vingt ans, peut-être vingt-cinq. Sa peau claire tranche avec la lumière tamisée, et ses yeux d’un bleu profond s’illuminent au contact de la moindre étincelle alentour. Il dégage cette allure typique du farang – ce mot thaï qui désigne les étrangers, souvent occidentaux – et je me sens irrésistiblement attirée.

Nos regards s’accrochent comme deux aimants. Je lui souris, et ce souffle de tendresse suffit à le pousser vers moi, comme si tout devenait évident. Un sourire espiègle au coin des lèvres, les yeux en demi-lune, il referme doucement son carnet de notes, se lève, et s’approche d’un pas tranquille. Il me parle dans un anglais doux, presque musical. Il s’appelle Alex, et dit avoir remarqué que j’étais seule.

Il me propose de m’offrir à boire. Je lui demande un jus de mangue, il en prend un aussi. Son sourire gagne en intensité lorsqu’il me confie, dans un souffle, qu’il me trouve très belle. Je sens mes joues s’échauffer, mais je lui rends son sourire sans détour.

Alex m’explique qu’il est Suisse francophone, qu’il a 28 ans et qu’il travaille pour le journal Le Temps. Il a été envoyé à Chiang Mai par sa rédaction pour écrire un article sur les temples du nord de la Thaïlande. Il m’apprend qu’il y aurait quelque 2?500 temples recensés dans toute la province, répartis entre les districts urbains, suburbains et ruraux. Il réside dans une maison d’hôtes à deux pas d’ici, et il me confie qu’il serait ravi de me faire découvrir l’endroit un de ces jours. Nous échangeons en anglais, cette langue-pont qui nous relie sans créer de hiérarchie, dans une complicité immédiate. En effet, même si son français est probablement excellent, cette langue m’est inconnue.

Je suis fascinée par la délicatesse de ses traits, la limpidité de son regard, la blancheur de sa peau, ses cheveux châtains, son air calme et réfléchi. Dans ses gestes, il y a une élégance discrète, presque féminine, tempérée par la force tranquille d’un jeune homme sûr de lui. Ses mains fines, ses épaules solides, ses lèvres délicates éveillent en moi une chaleur douce, une curiosité nouvelle.

Alors qu’il boit une gorgée de sa boisson, une pensée audacieuse traverse mon esprit : lui confesser que je suis nue sous ma jupe. Mais je n’ose pas encore. Pas ce soir. Autour de nous, le café bruisse de conversations et de rires, mais dans ce petit recoin tranquille, il n’y a plus que nous et cette parenthèse enchantée.

Chiang Mai, cette ville de rencontres inattendues et d’instants volés entre passé et avenir, semble nous offrir un fragment d’éternité. Ce soir, quelque chose change. Cette nuit au parfum de jasmin annonce déjà une histoire que je n’oublierai jamais.

Alors que le temps glisse doucement et que nous savourons nos verres sucrés, nous échangeons nos contacts sur Line, scellant l’intimité naissante de notre rencontre. Lorsque je me lève, un frisson me traverse en découvrant sur le banc en bois une flaque de liquide vaginal que j’ai laissée derrière moi, fragile trace de mon désir, comme un escargot silencieux marquant son passage.

Je le regarde une dernière fois, nos regards se croisent, lourds de promesses non dites. Puis, doucement, nous nous quittons.

De retour chez moi, je referme doucement la porte d’entrée, laissant derrière le tumulte de la rencontre. Je me dirige vers la salle de bains, où l’eau chaude de la douche m’enveloppe bientôt, effaçant la fatigue et éveillant mes sens. Sous le jet apaisant, je laisse mes mains glisser sur ma peau nue, explorant chaque courbe avec une habileté familière, redécouvrant la douceur et la force de mon corps.

Mes doigts descendent délicatement vers mon intimité soigneusement rasée, glissant avec douceur à l’intérieur de mon vagin dans un mouvement lent et régulier de va-et-vient. Je m’abandonne à cette exploration intime, chaque geste éveillant en moi un désir profond et une chaleur croissante. Lentement, le plaisir me submerge, jusqu’à ce que mon souffle se fasse plus court et que l’extase m’emporte, douce et puissante.

Apaisée, je m’allonge dans mon lit, le corps encore vibrant, les pensées tournées vers l’étranger aux yeux bleus et à la peau blanche, cette présence nouvelle qui a bouleversé mon monde. Alors que je laisse mon esprit vagabonder, je sens un liquide chaud et doux glisser entre mes jambes. Mon vagin, encore généreusement imbibé de mon propre désir, dégouline librement, rappelant la fraîcheur et l’intensité de mon plaisir solitaire.

Avec une lenteur presque rituelle, je ramasse ce liquide avec mes doigts, puis les porte à ma bouche. J’aime avoir ce goût-là, ce goût intime et unique, avant de m’endormir. Il est doux, légèrement sucré, comme le suc délicat d’une plante rare, la sève d’une corolle éclatante au petit matin. Ce goût me relie à moi-même, à cette part secrète et sensuelle que je chéris. Il m’enveloppe, m’apaise, et m’accompagne doucement vers le sommeil.

Juste au moment où mes paupières commencent à se fermer, un léger bruit retentit : mon téléphone vibre doucement sur la table de nuit. Sur l’écran, une notification Line s’affiche. C’est un message d’Alex, l’étranger au regard perçant avec qui j’ai échangé mon numéro plus tôt dans la soirée.

« Bonsoir Ovaline, » écrit-il. « Je n’arrive pas à chasser l’image de ton sourire. J’espère que cette nuit te portera des rêves doux, peut-être même partagés. »

Un sourire se dessine sur mes lèvres tandis que je réponds d’un simple « Bonne nuit, Alex », le cœur léger et plein d’espoir. Un bref instant, j’imagine qu’il plonge sa langue dans mon vagin avant de venir m’embrasser goulument, partageant ainsi mon jus vaginal dans un baiser brûlant et complice. Puis, enfin, je m’abandonne au sommeil, tandis que la pluie reprend doucement, comme un chant discret, et que s’esquisse en moi le désir d’un lendemain à écrire ensemble.

Fin de ce chapitre

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Le nombre total de chapitres du roman Ovaline reste encore inconnu : ce livre se construit au fil du temps, façonné par vos désirs et ceux de l’écrivaine. Laissez libre cours à votre imagination : dans les commentaires, partagez vos envies, vos fantasmes, vos suggestions de rencontres ou d’aventures érotiques. Peut-être retrouverez-vous vos scènes rêvées dans les chapitres à venir, tissés au fil des désirs et des confidences.


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